Les Grandes Etapes De Préparation Du Thé (3/4) - L'oxydation
L’oxydation est le phénomène qui entraîne le noircissement des tissus végétaux par l’oxygène. C’est ce phénomène qui permet l’obtention des thés oolongs, des thés noirs et des thés rouges.
Plus le thé sera oxydé, plus il sera noir.
A l’issue du flétrissage et éventuellement du roulage, les feuilles sont laissées à l’air libre, au repos et dans une atmosphère la plus humide possible.
Les thés verts et les thés blancs
Les feuilles des thés verts sont presque aussitôt séchées après cueillette.
Elles ne subissent qu’une légère oxydation liée au temps de manipulation et de préparation (flétrissage et roulage).
Les feuilles des thés blancs sont simplement cueillies, flétries et séchées, elles ne subissent ni roulage, ni oxydation.
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Les thés oolongs : une semi oxydation
Les feuilles des thés oolongs sont semi oxydées. Chaque producteur poussera plus ou moins cette phase en fonction du niveau d’oxydation et du produit final qu’il souhaitera obtenir. C’est pourquoi certain oolongs (très peu oxydés) présenteront une feuille verte alors que d’autres (plus oxydés) seront plus foncés.
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Les thés noirs : une oxydation complète
Pour les thés noirs l’oxydation de la feuille est quasi complète. A noter qu’en Chine il est possible de trouver le terme « thé rouge ».
Techniquement, les thés noirs et les thés rouges sont une seule et même famille, celle des thés oxydés. Mais alors, pourquoi utiliser deux couleurs pour un même thé ?
Les chinois utilisent le terme « thé rouge » pour désigner les thés oxydés, en référence à la couleur de la liqueur (et non à la couleur des feuilles). Le terme « thé noir » est quant à lui plutôt réservé à tous les autres thés oxydés, quelquesoit leur origine.